L’organisation dudit séminaire, intitulé « Femme et Elections »,
se justifiait par le fait que bien que le cadre légal de la RDC prône la parité
et tente de promouvoir une plus grande
participation des femmes dans la
vie politique et aux élections, les avancées à ce jour restent timides. Les opérations
de dépôt et de validation de candidatures aux différents niveaux en cours
peuvent être prises pour preuve, avec des statistiques plutôt
négatives pour les femmes.
Ainsi, des femmes et formateurs des partis Tomikotisa se sont réunis pour discuter des défis de la mise en application des prescrits de la loi et de l’inclusion et de la participation des femmes aux élections (ex. le manque de moyens financiers, la crainte due à de mauvaises expériences passées, etc.) et pour émettre des recommandations qui pourraient aider à faire basculer la tendance (ex. formations sur l’autonomisation de la femme, vulgarisation des lois, etc.).
Ces élections représentent une énorme opportunité de participation à la gestion de la chose publique et au développement local pour les femmes, membres à part entière des partis, qui sont souvent mises de côté dans la vie politique et veulent faire basculer la tendance. Pour ce, un travail de plaidoyer devra être assuré dans les mois à venir, et les participantes au séminaire l’ont compris. « Nous comprenons que ce qui est arrivé aux élections précédentes ne doit plus répéter. On reconnait un leader par sa capacité à convaincre et former les autres. Nous devons par conséquent absolument mener ce plaidoyer. » a dit une participante.
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