Clause de non-responsabilité

"Les vues et opinions exprimées sur les blogs des participantes sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement celles de NDI"

mardi 17 mars 2020



Depuis la nuit des temps, le combat de la femme n’a cessé de rencontrer des obstacles quant à son émergence.  Ce combat existant depuis bel lurette puise sa teneur d’une part, dans les pesanteurs culturelles qui ne permettent pas aux femmes de s'épanouir et d’autre part, dans le manque de renforcement de compétences nécessaires pour faire face aux exigences de compétitivité du monde politique. 

C’est dans ce contexte que le NDI met en oeuvre un programme  sur « la participation politique des femmes » avec le financement de  l’Ambassade des Pays-Bas  qui vise à capaciter  les cadres féminins des partis politiques sur les pratiques positives en faveur du genre et du développement institutionnel des partis politiques afin que ces derniers mettent en exergue, les procédures appropriées favorisant le rôle et le positionnement des femmes dans les partis politiques.

Ce fut au cours de la journée du 12 février 2020 au cercle ELAÏS, à Kinshasa que s’est tenu une séance d’échanges sur l’engagement politiques des femmes en République Démocratique du Congo. Cette réunion avait connu la participation des femmes cadres des partis politiques partenaires du NDI et de l’Ambassadeur des Pays-Bas en République Démocratique du Congo. Pour ce faire, le NDI avait recouru à l’expertise de Mme Marlene Haas ; consultante en genre et en développement international et ancienne Secrétaire Générale de l’international Socialiste des femmes (IFS).


Au cours de cette séance d’échanges, il était question d’échanger avec la consultante Marlene Haas sur le parcours des femmes et les défis du leadership féminin en politique, d’apprendre de l’expérience de la consultante en tant que femme politique et de s’imprégner des stratégies et méthodes pour promouvoir les femmes dans les partis politiques démocratiques.

Pour la consultante, les femmes congolaises doivent se surpasser malgré le contexte socioculturel dans lequel elles évoluent. Certes ; l’égalité des sexes en République Démocratique du Congo est un fait dont la totale effectivité prendra des années, mais elle doit néanmoins figurer dans le combat quotidien de toutes les femmes sans pour autant négliger la nécessité d’un accompagnement des hommes en tant que partenaires et alliés, sans discontinuer.

Par ailleurs, la consultante a tenu à fixer aux participants qu’il ne suffit pas de lutter pour l’égalité des sexes mais qu’ il faut également aspirer à devenir des modèles. Ce n’est pas qu’en incarnant des valeurs positives qu’on parvient à influencer la société et à imposer un leadership efficace. 

Cette séance d’échanges qui rencontrait à point nommé les besoins des femmes cadres des partis politiques partenaires du NDI et qui n’ont pas hésité à manifester leur satisfaction quant à ce, était également l’occasion pour l’Institut de rappeler à celles-ci sa mission de les accompagner dans leur démarche de grande envergure afin que l’égalité des sexes en République Démocratique du Congo demeure à jamais une lutte inscrite dans le passé. 

mercredi 29 janvier 2020



Du 14 au 15 Janvier 2020, il s’est tenu un  atelier de formation dans la salle de réunion  du NDI à Kinshasa  en faveur des organisations de la société civiles impliquées dans le Programme PAIRS. A savoir les délégués de l'Association Congolaise pour l'Accès à la Justice (ACAJ) ; de la Nouvelle Société Civile du Congo (NSCC), du mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) ainsi que quelques OSCs partenaires invitées telles que l’Association des Femmes Juristes du Congo (AFEJUCO), Le Cartel des Femmes Leaders Politiques Actives (CFPLA)  et la plateforme Agir pour les Elections Transparentes et Apaisées (AETA) étaient aussi représentées. Ces deux jours de formation ont essentiellement porté sur le renforcement des capacités des partenaires de la société civile en technique de plaidoyer et de communication en lien avec leur engagement pour des réformes démocratiques consensuelles Durant cette formation, , il a été question  le premier jour de mettre à jour les connaissances des participants sur les principes directeurs visants à élaborer une stratégie de communication efficace et les outiller en rapport avec le suivi des politiques publiques pour lequel ils se sont engagés. Au cours de la seconde journée,, à l’aide de cas pratiques, les participants se sont exercés en s’inspirant de leurs projets respectifs, à élaborer des stratégies de plaidoyer et de lobbying en vue d’en maîtriser les actions de suivi et de mise en œuvre spécifiques.
Il est à  noter par ailleurs  que dans le cadre du Projet PAIRS, toutes les OSC partenaires  ayant élaboré des projets de suivi des politiques publiques représentés à ces assises recevront des subventions.
En vue de clore ces assises, les organisations présentes  à ces ateliers  élaboreront chacune un plan média en rapport avec leurs projets respectifs qui sera  soumis au NDI dans la première quinzaine du mois de février en vue de consolider les acquis de ces deux jours de formation. le NDI mettra Pour ce faire à leur disposition, les présentations exploitées lors de la formation ainsi qu’un plan de travail afin de les guider.


mardi 24 décembre 2019


Le genre est une question fondamentale d’engagement individuel et collectif qui nécessite une mobilisation de tous leaders politiques pour promouvoir la représentativité des hommes et des femmes au sein des institutions publiques et des partis politiques, en particulier. 
Cette démarche est une nécessité pour lutter contre la définition socioculturelle des rôles  et rapports entre hommes et femmes afin de concourir à la participation politique de la femme en République Démocratique du Congo. Il s’agit des droits reconnu aux femmes par les dispositions légales tels que l’article 14 alinéa 4 de la Constitution du 18 Février 2006 telle que modifié à ces jours ; l’article 1 de la loi n° 15/013 du 1/août 2015 portant modalités d’application des droits de la femme ainsi l’article 13 alinéa 3 et 4 de la loi N°11/003 Du 25 Juin 2011 modifiant la loi N° 06/006 du 09 Mars 2006 portant organisation des Elections Présidentielles, Législatives, Provinciales, Urbaines,  Municipales et Locales tel que modifiée par la loi n° 1-2016 du 23 janvier 2016.
C’est dans ce contexte qu’avait été organisé du 09 au 13 Décembre 2019 par le National Démocratique Institute for international affairs (NDI), un atelier de formation articulé autour du thème : Transformer la masculinité en politique en RDC.
Pour ce faire, le NDI a eu recours à un consultant, à savoir; Alan John GREIG (Consultant en questions de justice de genre et d’oppression sociale, de violence personnelle et politique, de processus de changement individuel et institutionnel).
Par ailleurs, on notera lors de cet atelier de formation, la participation des délégués cadres (hommes) issus de cinq partis politiques, à savoir : le MCR, l’AFDC, l’ECIDE, le PALU et l’UDPS. 


Cet atelier a été l’occasion pour les participants d’identifier les moments critiques du parcours d’une femme c’est-à-dire apprendre de l’expérience du sexisme et de la misogynie vécue par les femmes au sein des partis politiques, d’agir pour promouvoir la participation politique des femmes, de créer une culture de redevabilité pour transformer les normes et pratiques patriarcales au sein du parti, de s’engager à jouer un rôle important en tant qu’alliés des femmes en luttant contre tout obstacle à la participation politique de celles-ci car « la femme naît libre et demeure égale à l’homme en droit » disait Olympe de Gouges.

mardi 10 décembre 2019



I. Cas des autorités et des observateurs électoraux



Les normes de genre déterminent comment et pourquoi les femmes sont soumises à la violence électorale, ainsi que les types d’actes qui sont poursuivis pour limiter ou influencer la participation des femmes. C'est ainsique  les observateurs électoraux, les organismes de gestion électorale et les observateurs de partis travaillent ensemble pour surveiller et évaluer l’équité des élections. Ces acteurs peuvent aider à lutter contre la violence à l’égard des femmes en politique à la fois séparément et en groupe en observant et en signalant les incidents de violence et en tenant compte de ces actes dans l’évaluation de l’intégrité électorale. Leur travail peut donc faire partie des efforts visant à prévenir et à punir la violence contre les femmes en politique.



v  Les actions à mener par les autorités et observateurs électoraux :

Ø    Réviser les règles et règlements de l’organisme de gestion des élections  
pour définir les actes de violence à l’égard des femmes en politique, exigeant que ces actes soient signalés et précisant qu’ils ne seront pas tolérés. Veiller à ce que les règles et les règlements exigent une conduite équitable et un environnement de campagne sécuritaire ;
Ø    Mobiliser les acteurs de la société civile pour aider à la surveillance électorale  par exemple à travers les lignes téléphoniques, de systèmes de messagerie texte et d’applications Web afin d’améliorer les rapports sur les actes de violence contre les femmes en politique avant, pendant et après les élections ;

Ø    Créer des procédures d’enregistrement et de traitement des plaintes par l’intermédiaire de bureaux nouveaux ou existants au sein des organes de gestion électorale. Il faudra donc sensibiliser le personnel pour reconnaître les actes de violence contre les femmes en politique et reconnaître les réclamations comme des violations graves au processus électoral ;

Ø    Intégrer une perspective sexospécifique dans les lignes directrices d’observation électorale afin de s’assurer que les membres des missions internationales d’observation des élections sont formés pour rechercher des actes ciblant les femmes comme électrices, membres du parti ou candidates pour décourager leur participation au processus électoral. Ces données pourront être publiées dans des rapports de missions d’observation électorale présentés publiquement aux gouvernements et à la communauté internationale.

II. Cas des médias et de la technologie numérique

Les secteurs des médias et de la technologie jouent un rôle dans la communication. Ils peuvent aider à atténuer la prévalence et les effets de la violence en reconnaissant et en se corrigeant comme plates-formes et auteurs, et en offrant une plate-forme pour sensibiliser et rendre justice aux victimes et aux survivantes. De cette façon, ils pourront aider à prévenir et à réagir efficacement face aux de violences rencontrés par les femmes en politique.

v  Les actions à mener par la voie des médias et de la technologie :

Ø    Offrir une formation aux journalistes pour améliorer la sensibilité aux questions de genre dans les médias, y compris une meilleure reconnaissance et une plus grande attention aux actes de violence contre les femmes en politique, ainsi qu’une meilleure compréhension d’une couverture discriminatoire ;
Ø    Associer les organisations de la société civile à la mise en place de mécanismes pour faire face aux abus en ligne, y compris travailler avec les entreprises de technologie pour apprendre à supprimer et à signaler les comportements abusifs des plateformes en ligne, en particulier les médias ;
Ø    Utiliser les médias sociaux comme plate-forme pour exposer les actes de violence à l’égard des femmes en politique, par exemple en affichant des photos de bureaux défigurés ou des captures d’écran de menaces de viol, pour attirer l’attention sur le problème et ses manifestations diverses tout en dénonçant les auteurs de leurs comportements inacceptables. Utiliser des hashtags pour coordonner et publier les commentaires afin d’attirer l’attention sur le problème ;
Ø    Mobiliser les réseaux de médias sociaux pour faire pression sur les auteurs de la violence contre les femmes en politique, en sensibilisant sur la question et en attirant l’attention du public pour condamner ce comportement 
Ø    Mettre en œuvre et appliquer des politiques mondiales claires de la part des entreprises technologiques afin de sécuriser la confidentialité des données des femmes utilisatrices actives en politique : la suppression de toute identification de données de localisation des photos par exemple, pour protéger les femmes militantes qui pourraient être des cibles de violence.

En définitive, nous disons qu’il est vrai que la violence à l’égard des femmes peut se manifester sous plusieurs formes (Physique, sexuel, psychologique, économique, menace, etc.). Cependant, les autorités et observateurs électoraux chargés de la gestion des élections dans le monde travaillent déjà à rendre les élections plus sûres et plus responsables, et certains ont commencé à prêter un aspect particulier à la violence contre les femmes dans leurs mandats. En 2015, lors des élections au Guatemala, au Nigéria, en Côte d’Ivoire, en Birmanie et en Tanzanie, par exemple, le programme de Votes Sans Violence du NDI a appuyé les groupes d’observateurs citoyens dans chaque pays pour mettre en œuvre de nouvelles méthodologies de surveillance électorale intégrant une attention particulière à la manière dont les femmes étaient spécifiquement ciblées par la violence.

Par ailleurs, la violence est de plus en plus perpétrée en ligne contre les femmes sous forme de menace, de harcèlement et de publication non-consensuelle de photos ou d’informations privées. Cependant, les plates-formes technologiques peuvent être modifiées pour protéger toutes les femmes, y compris celles qui sont politiquement actives. Certaines plateformes de médias sociaux comme Twitter, Google, Facebook, par exemple, ont mis en œuvre une politique qui retire les données de localisation des photos téléchargées, afin de protéger les femmes (et d’autres) de ceux qui pourraient utiliser ces informations pour les retrouver ou leur nuire.

Ces médias sociaux ont également institué des politiques de « retrait » et la suppression des contenus à caractère pornographie non consensuelle de leurs sites car en effet, l’affichage non consensuel de photos intimes est une question de vie privée et de protection des données sensibles pour tout le monde.


« La violation des droits de l'homme la plus honteuse se caractérise sans doute par la violence à l'égard des femmes. Elle ne connaît pas de clivages géographiques, culturels ou sociaux. Tant que des actes violents continueront d'être perpétrés, nous ne pourrons prétendre à des progrès pour atteindre l'égalité, le développement et la paix »


Kofi Annan


lundi 9 décembre 2019


Les membres des secteurs de la justice et de la sécurité servent de point de contact privilégié pour les victimes d’actes criminels, fournissant un mécanisme permettant aux citoyens de signaler les incidents et, idéalement, d’obtenir une protection ou une compensation de l’État et / ou des poursuites contre l’auteur. Ils ont un rôle clé à jouer en modifiant l’environnement pour toute violence, de l’impunité à la responsabilité. En effet, il ne peut y avoir d’Etat de droit sans justice et sécurité pour tous.

Des l’énonciation des actions à mener par les secteurs de la justice et de la sécurité quant aux violences faites aux femmes en politique :

Ø  Créer des protocoles pour répondre aux victimes de violence contre les femmes en politique, établir quels acteurs sont responsables de répondre aux rapports, traiter les victimes et tenir les auteurs responsables. Selon le système juridique d’un pays donné, cela nécessitera une coordination entre plusieurs organismes étatiques et de la société civile. La réussite du système dépend dans une large mesure de la capacité de l’État.          
   Au minimum, une telle alliance pourrait inclure la police, le système de justice pénale et les groupes de services aux victimes ;

Ø Élaborer des procédures pour l’enregistrement et le traitement des plaintes par l’intermédiaire de bureaux nouveaux ou existants au sein de la police et de la magistrature. Sensibiliser le personnel quant à la nature de la violence contre les femmes en politique comme une menace pour les droits de l’homme, l’égalité entre les sexes et la démocratie ;

Ø  Sensibiliser les secteurs de la justice et de la sécurité sur l’existence d’une législation sur la violence à l’égard des femmes là où elle existe, et sur d’autres outils juridiques pouvant être mobilisés pour lutter contre la violence en politique. Ces ressources législatives pourraient être incluses dans un protocole ou publiées en version papier ou en ligne comme guide pour le personnel de la justice et de la sécurité ;


Ø  Fournir une formation aux policiers pour les aider à reconnaître et à répondre aux plaintes des victimes de violence contre les femmes en politique. Comme pour les autres formes de violence à l’égard des femmes, les agents de police ne devraient pas « blâmer de nouveau les victimes » en ignorant ou en minimisant leurs revendications ou en l’attribuant à un niveau général de violence politique. Les services de police doivent être mieux formés sur la manifestation de la violence psychologique, en particulier dans les cybers plates-formes en ligne.

Au demeurant, nous disons que la justice et la sécurité sont des préoccupations majeures pour protéger les femmes des différentes violences qu’elles rencontrent en politique. On ne peut parler de justice garantie pour tous sans qu’il n’y ait au préalable une justice effective et impartiale.


« Une lutte politique qui ne place pas les femmes au cœur de celle-ci, au-dessus, au-dessous et à l'intérieur, n'en est pas une » Arundhati Roy



#NotTheCost: A Global Call to Action to Stop Violence against Women in Politics
#NotTheCost: Un appel à l’action pour mettre fin à la violence contre les femmes en politiques.
#NotTheCost: Ku saka bantu bua kuluisha dikengesha dia bakaji mu mianda ya tshididi
#NotTheCost: Mbokodoso ya katula katula samuna kumanisa nkuamusu na ba kento na politika
#NotTheCost: Uwito kwa atuwa ya kupiganisha ujeuri na vurugu kwa wanawake katika siasa
#NotTheCost: Mbela pona ko sukisa maye  matali mabe basalaka basi na politiki




dimanche 8 décembre 2019


Les politiciens, notamment les femmes dirigeantes, peuvent aider à briser le silence autour de la question de violence contre les femmes en politique en racontant leurs histoires et en créant des réseaux de politiciens pour générer une dynamique de changement. En outre, les hommes politiciens peuvent prendre position en soutenant publiquement des campagnes pour mettre fin à la violence contre les femmes en politique, en nommant et en humiliant leurs collègues qui se livrent à de tels actes.
Les dirigeants peuvent ainsi prendre des mesures importantes en tant qu’individus - non seulement en tant que parlementaires, fonctionnaires ou membres du parti - pour prévenir et punir la violence contre les femmes en politique.

Actions pour les dirigeantes élues et nommées:


Partager respectueusement des histoires personnelles de violence contre les femmes en politique, perpétrées contre soi-même, des amis proches ou collègues. Cela peut impliquer le partage de réactions franches à ces expériences, ainsi que les mécanismes d’adaptation personnels, dans les discours, les émissions de télévision, les autobiographies et les entrevues publiées en ligne et dans les journaux imprimés.

Utiliser les médias sociaux comme plate-forme pour exposer les actes de violence à l’égard des femmes en politique, par exemple en affichant des photos de bureaux défigurés ou des captures d’écran de menaces de viol, pour attirer l’attention sur le problème et ses manifestations diverses tout en dénonçant les auteurs de leurs comportements inacceptables.

Confronter les auteurs avec des preuves de leurs actes dans les forums publics, leur demandant de s’expliquer. Cette stratégie peut rendre ces actes visibles au public et avoir le potentiel de conduire les auteurs à changer leur comportement, de crainte d’être exposés.

Participer à des programmes de formation et de mentorat pour les femmes candidates afin de partager des idées et stratégies d’adaptation sur la façon de réagir et d’atténuer les actes de violence contre les femmes en politique, y compris comment réduire la vulnérabilité et réagir efficacement aux attaques en personne et en ligne.

 Participer à des programmes de formation destinés aux hommes et sensibiliser au rôle qu’ils peuvent jouer pour arrêter la violence et les engager dans de nouveaux efforts.

Établir ou participer à des réseaux locaux, nationaux, régionaux ou mondiaux de politiciens pour développer des concepts communs sur la violence contre les femmes en politique, et travailler à une plus grande sensibilisation du public. Cela pourrait inclure la promotion d’un changement juridique, y compris l’élargissement de la portée et de la compréhension des documents internationaux pour inclure la question de violence à l’égard des femmes en politique.
                 
“En réaction à la perte d'absolu pouvoir politique par la société patriarcale ...diverses nouvelles formes de violence ont émergé, y compris le harcèlement politique… » Ingrid ZABALA


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samedi 7 décembre 2019



Les groupes de la société civile, en particulier les organisations de femmes et ceux qui travaillent déjà à lutter contre la violence à l’égard des femmes, peuvent contribuer aux efforts de lutte contre la violence à l’égard des femmes en politique en sensibilisant, en préconisant des changements politiques et en fournissant des services aux victimes. 

Les efforts actuels en matière de prévention, de répression et de traitement de la violence à l’égard des femmes doivent être mobilisés pour faire face à cette nouvelle catégorie de violence.  
Les organisations de la société civile peuvent ainsi compléter les mesures prises par d’autres acteurs - ou combler le vide laissé par leur inaction. Fonctionnant au niveau des citoyens, ils peuvent jouer un rôle important en cherchant à aider à prévenir et à traiter la violence contre les femmes en politique, ainsi qu’à punir les auteurs en exposant leur comportement.

Actions pour la société civile:

Organiser des efforts de sensibilisation auprès des électrices, activistes et candidates pour leur présenter le concept de violence contre les femmes en politique. Cela peut accroître leur sensibilisation et leur fournir un vocabulaire pour parler de leurs expériences - et les motiver à agir.

Établir des alliances avec les femmes élues aux niveaux national et local en développant un réseau de femmes à travers le pays pour sensibiliser et faire pression pour la réforme. Associer les ONG internationales à l’assistance technique et au soutien financier éventuel.

Fournir des services aux femmes victimes de violence en politique, par exemple, en établissant des centres d’appel pour les survivants pour signaler la violence et bénéficier de conseils confidentiels et de références aux services médicaux et de consultation. Ces services devraient idéalement servir les femmes aux niveaux national et local, mais pourraient également être établis dans un seul village ou une seule région.

Créer des fiches de score pour les partis politiques les évaluant sur la mesure des droits des femmes à participer en tant que membres et leaders du parti, ainsi que dans les élections, sans crainte de violence.

TRAVAILLER EN PARTENARIAT : ACTIONS DES DEFENSEURS DE LA SOCIETE CIVILE

Les groupes de la société civile ont historiquement joué un rôle important en attirant l’attention sur les questions et en faisant pression pour changer les normes juridiques ou culturelles. En 2014, en Tanzanie, les organisations de défense des droits des femmes se sont réunies pour lancer une « Coalition contre l’extorsion sexuelle » et une campagne d’accompagnement pour sensibiliser à l’omniprésence de l’extorsion sexuelle des femmes, y compris en politique. La coalition avait en particulier pour but de briser le silence autour de la question avec la sensibilisation du public sur son impact ainsi que la formation des femmes politiques pour reconnaître et éviter « l’extorsion sexuelle ».


Les organisations de la société civile ont historiquement formé des partenariats et des réseaux à travers les frontières nationales pour surveiller, documenter et traiter les questions de violence contre les femmes en politique. En 2006 et 2007, par exemple, un tel réseau, appelé SAP International, a travaillé au Sri Lanka, au Népal, au Bangladesh, au Pakistan et en Inde avec le soutien d’Oxfam pour faciliter le dialogue entre les femmes active en politique sur la question, pour le changement juridique et pour bâtir des alliances entre les groupes de défense.

«  Partout où l’homme a dégradé la femme, il s’est dégradé lui-même » Charles Fourier



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