Clause de non-responsabilité

"Les vues et opinions exprimées sur les blogs des participantes sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement celles de NDI"

mardi 10 décembre 2019



I. Cas des autorités et des observateurs électoraux



Les normes de genre déterminent comment et pourquoi les femmes sont soumises à la violence électorale, ainsi que les types d’actes qui sont poursuivis pour limiter ou influencer la participation des femmes. C'est ainsique  les observateurs électoraux, les organismes de gestion électorale et les observateurs de partis travaillent ensemble pour surveiller et évaluer l’équité des élections. Ces acteurs peuvent aider à lutter contre la violence à l’égard des femmes en politique à la fois séparément et en groupe en observant et en signalant les incidents de violence et en tenant compte de ces actes dans l’évaluation de l’intégrité électorale. Leur travail peut donc faire partie des efforts visant à prévenir et à punir la violence contre les femmes en politique.



v  Les actions à mener par les autorités et observateurs électoraux :

Ø    Réviser les règles et règlements de l’organisme de gestion des élections  
pour définir les actes de violence à l’égard des femmes en politique, exigeant que ces actes soient signalés et précisant qu’ils ne seront pas tolérés. Veiller à ce que les règles et les règlements exigent une conduite équitable et un environnement de campagne sécuritaire ;
Ø    Mobiliser les acteurs de la société civile pour aider à la surveillance électorale  par exemple à travers les lignes téléphoniques, de systèmes de messagerie texte et d’applications Web afin d’améliorer les rapports sur les actes de violence contre les femmes en politique avant, pendant et après les élections ;

Ø    Créer des procédures d’enregistrement et de traitement des plaintes par l’intermédiaire de bureaux nouveaux ou existants au sein des organes de gestion électorale. Il faudra donc sensibiliser le personnel pour reconnaître les actes de violence contre les femmes en politique et reconnaître les réclamations comme des violations graves au processus électoral ;

Ø    Intégrer une perspective sexospécifique dans les lignes directrices d’observation électorale afin de s’assurer que les membres des missions internationales d’observation des élections sont formés pour rechercher des actes ciblant les femmes comme électrices, membres du parti ou candidates pour décourager leur participation au processus électoral. Ces données pourront être publiées dans des rapports de missions d’observation électorale présentés publiquement aux gouvernements et à la communauté internationale.

II. Cas des médias et de la technologie numérique

Les secteurs des médias et de la technologie jouent un rôle dans la communication. Ils peuvent aider à atténuer la prévalence et les effets de la violence en reconnaissant et en se corrigeant comme plates-formes et auteurs, et en offrant une plate-forme pour sensibiliser et rendre justice aux victimes et aux survivantes. De cette façon, ils pourront aider à prévenir et à réagir efficacement face aux de violences rencontrés par les femmes en politique.

v  Les actions à mener par la voie des médias et de la technologie :

Ø    Offrir une formation aux journalistes pour améliorer la sensibilité aux questions de genre dans les médias, y compris une meilleure reconnaissance et une plus grande attention aux actes de violence contre les femmes en politique, ainsi qu’une meilleure compréhension d’une couverture discriminatoire ;
Ø    Associer les organisations de la société civile à la mise en place de mécanismes pour faire face aux abus en ligne, y compris travailler avec les entreprises de technologie pour apprendre à supprimer et à signaler les comportements abusifs des plateformes en ligne, en particulier les médias ;
Ø    Utiliser les médias sociaux comme plate-forme pour exposer les actes de violence à l’égard des femmes en politique, par exemple en affichant des photos de bureaux défigurés ou des captures d’écran de menaces de viol, pour attirer l’attention sur le problème et ses manifestations diverses tout en dénonçant les auteurs de leurs comportements inacceptables. Utiliser des hashtags pour coordonner et publier les commentaires afin d’attirer l’attention sur le problème ;
Ø    Mobiliser les réseaux de médias sociaux pour faire pression sur les auteurs de la violence contre les femmes en politique, en sensibilisant sur la question et en attirant l’attention du public pour condamner ce comportement 
Ø    Mettre en œuvre et appliquer des politiques mondiales claires de la part des entreprises technologiques afin de sécuriser la confidentialité des données des femmes utilisatrices actives en politique : la suppression de toute identification de données de localisation des photos par exemple, pour protéger les femmes militantes qui pourraient être des cibles de violence.

En définitive, nous disons qu’il est vrai que la violence à l’égard des femmes peut se manifester sous plusieurs formes (Physique, sexuel, psychologique, économique, menace, etc.). Cependant, les autorités et observateurs électoraux chargés de la gestion des élections dans le monde travaillent déjà à rendre les élections plus sûres et plus responsables, et certains ont commencé à prêter un aspect particulier à la violence contre les femmes dans leurs mandats. En 2015, lors des élections au Guatemala, au Nigéria, en Côte d’Ivoire, en Birmanie et en Tanzanie, par exemple, le programme de Votes Sans Violence du NDI a appuyé les groupes d’observateurs citoyens dans chaque pays pour mettre en œuvre de nouvelles méthodologies de surveillance électorale intégrant une attention particulière à la manière dont les femmes étaient spécifiquement ciblées par la violence.

Par ailleurs, la violence est de plus en plus perpétrée en ligne contre les femmes sous forme de menace, de harcèlement et de publication non-consensuelle de photos ou d’informations privées. Cependant, les plates-formes technologiques peuvent être modifiées pour protéger toutes les femmes, y compris celles qui sont politiquement actives. Certaines plateformes de médias sociaux comme Twitter, Google, Facebook, par exemple, ont mis en œuvre une politique qui retire les données de localisation des photos téléchargées, afin de protéger les femmes (et d’autres) de ceux qui pourraient utiliser ces informations pour les retrouver ou leur nuire.

Ces médias sociaux ont également institué des politiques de « retrait » et la suppression des contenus à caractère pornographie non consensuelle de leurs sites car en effet, l’affichage non consensuel de photos intimes est une question de vie privée et de protection des données sensibles pour tout le monde.


« La violation des droits de l'homme la plus honteuse se caractérise sans doute par la violence à l'égard des femmes. Elle ne connaît pas de clivages géographiques, culturels ou sociaux. Tant que des actes violents continueront d'être perpétrés, nous ne pourrons prétendre à des progrès pour atteindre l'égalité, le développement et la paix »


Kofi Annan


1 commentaire :

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