· En
ce qui concerne la violation des Droits de l’Homme
La violence contre les femmes en politique pose
un défi fondamental à l’idée de «l’égalité des
droits des hommes et des femmes» telle qu’elle est consacrée dans la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 Décembre 1948. L’article 21
de la Déclaration stipule :
Ø Toute
personne a le droit de prendre part au gouvernement de son pays, directement ou
par l’intermédiaire de représentants librement choisis ;
Ø Toute
personne a droit à un accès égal à la fonction publique dans son pays ;
Ø La
volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette
volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu
périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une
procédure équivalente assurant la liberté du vote.
Ainsi, les attaques contre les femmes qui
exercent activement leur droit de participer à la sphère politique sont donc en
contradiction directe avec les droits fondamentaux des femmes en tant
qu’individus.
Les droits individuels des femmes
sont également protégés par la Convention des Nations Unies sur l’élimination
de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), qui a été
signée par 189 États. L’article 1 définit la « discrimination » comme «toute
distinction, exclusion ou restriction fondée sur le
sexe qui a pour effet ou pour but de compromettre ou de détruire la
reconnaissance, la jouissance ou l’exercice par les femmes, quel que soit leur
état matrimonial, sur la base de l’égalité de l’homme et de la femme, des
droits de l’homme et des libertés fondamentales dans les domaines politique,
économique, social, culturel et civil ou dans tout autre domaine.
Par ailleurs, l’article 7 stipule
que les pays doivent garantir aux femmes, sur le même pied d’égalité que les
hommes, le droit de :
a) voter aux élections et être éligibles à
tous les postes élus publics ;
b) participer à la formulation de
la politique gouvernementale, de l’exercice des fonctions publiques et de
toutes les fonctions publiques, et ;
c) participer aux organisations
non gouvernementales et aux associations.
« Il existe une
vérité universelle, applicable à tous les pays, cultures et communautés ;
la violence à l’égard des femmes n’est jamais acceptable, jamais excusable,
jamais tolérable. »
Ban KI-MOON
#NotTheCost: A Global Call to Action to Stop Violence against Women in
Politics
#NotTheCost: Un appel à l’action
pour mettre fin à la violence contre les femmes en politique
#NotTheCost: Ku saka bantu bua
kuluisha dikengesha dia bakaji mu mianda ya tshididi
#NotTheCost: Samuna kumanisa
mutingisi ya imbi na ba nketo ke sala politiki
#NotTheCost: Uwito kwa atuwa ya
kupiganisha ujeuri na vurugu kwa wanawake katika siasa
#NotTheCost: Mbela pona ko
sukisa maye matali mabe basalaka basi na politiki
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