En
RDC, le thème National choisi pour les 16 jours d’activismes est le
suivant : « Jeunesse congolaise dressez-vous contre la discrimination et
le viol ».
Dans
le cadre de ses 16 jours d’activismes, le NDI en RDC, vous fournira des informations
pertinentes pour mieux comprendre na nécessité de lutter contre les violences
faites aux femmes en Politiques en lien avec sa campagne globale #NotTheCost
La
violence politique peut être vécue aussi bien par les hommes que par les
femmes. Cependant, il existe trois caractéristiques sur la question spécifique
de violence contre les femmes en politique:
•
Elle cible les femmes en raison de leur sexe;
•
Dans sa forme même, elle peut être sexuée, comme en témoignent les menaces
sexistes et la violence sexuelle; et
•
Son impact est de décourager les femmes en particulier afin de devenir inactive en politique.
Qu’est-ce
que la violence contre les femmes en politique ?
La violence contre les femmes en politique englobe toutes
les formes d’agression, de coercition et d’intimidation contre les femmes en
tant qu’actrices politiques ou individus au regard de leur statut de
femmes. Cette violence
renforce les stéréotypes traditionnels et les rôles attribués aux femmes, en
utilisant la domination et le contrôle pour exclure les femmes de la politique,
effrayer d’autres femmes qui sont déjà actives politiquement, dissuader celles
qui pourraient envisager de s’engager dans la politique et communiquer à la
société que les femmes ne devraient pas participer à la vie publique à quelque
titre que ce soit. Dans ces circonstances, les femmes jugent que les coûts et
le danger de participer à la politique l’emportent sur les avantages, par
conséquent, elles se retirent ou choisissent de ne pas du tout entrer dans
l’arène politique.
L’ampleur de la violence ciblant les femmes politiquement actives dépasse les espaces politiques officiels tels que les parlements et les partis politiques : elle touche non seulement les candidates et les fonctionnaires, mais aussi toute femme qui essaie d’exercer ses droits politiques ou de participer à tout aspect de la vie politique, y compris les élections, l’élaboration des politiques et au militantisme, au niveau local, national et régional.
Lors des élections de 2015 en Tanzanie, les
électrices ont déclaré que leurs maris avaient divorcé et les ont laissées
toutes seules pour s’occuper de leurs enfants parce qu’elles n’avaient pas voté
pour les candidats favoris de leurs maris. En effet, partout dans le monde, les
femmes en politique connaissent la même gamme d’expériences, mais la nature,
l’intensité et l’impact de la violence qu’elles rencontrent diffèrent
selon les contextes politiques et socioculturels dans lesquels elles sont
politiquement engagées. La sagesse conventionnelle selon laquelle, la
violence n’est réelle que si elle a des signes physiques ; la perception selon
laquelle il n’existe pas de femmes susceptibles de garder le silence sont parmi
les aspects qui contribuent à l’entrave de la connaissance de la violence des
femmes en politiques comme un problème particulier.
#NotTheCost:A Global Call to Action to Stop Violence Against Women in
Politics
#NotTheCost:KU SAKA BANTU BUA KULUISHA DIKENGESHA DIA BAKAJI MU
MIANDA YA TSHIDIDI
#NotTheCost:MBOKODOSO YA KATULA KATULA SAMUNA KUMANISA NKUAMUSU NA BA
KENTO NA POLITIKA
#NotTheCost: UWITO KWA ATUWA
YA KUPIGANISHA UJEURI NA VURUGU KWA WANAWAKE KATIKA SIASA
#NotTheCost: MBELA PONA KO
SUKISA MAYE MATALI MABE BASALAKA BASI NA
POLITIKI
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