La violence visant à contrôler ou à
arrêter la participation politique des femmes prend diverses formes.
Elle est présente dans les espaces
privés et publics.
Différents contextes et cultures conduisent à toute une
série de méthodes pour intimider, délégitimer ou exclure les femmes de la vie
politique. Ces violences peuvent être :
· Psychologique : Elle implique des comportements hostiles et des abus
visant à provoquer la peur et / ou des dommages émotionnels. Ces actes visent à
démontrer de façon littérale que les femmes ne sont pas suffisamment
compétentes pour participer à des processus démocratiques à travers leur propre
voix et conscience. Cette dépossession de pouvoir cherche à remettre les femmes
à leur « place », les caricaturant dans les rôles symboliques ou traditionnels
qu’elles doivent remplir en raison de leur sexe.
· Physique :
elle implique des blessures
infligées aux femmes ou contre des membres de la famille.
· Sexuelle : elle implique des actes sexuels et des tentatives
d’actes sexuels par coercition, y compris des commentaires ou avances sexuelles
indésirables. La sexualité des
femmes est souvent un symbole puissant, avec des menaces de viol et les
questions sur la moralité d’une femme ou l’identité sexuelle étant très
fréquente. Les représentations sexuellement explicites ou sexuellement
graphiques des femmes en ligne sont une manifestation croissante de ce type de
coercition ou de menace, ce qui réduit les femmes à leur sexe, en niant à la
base leur dignité humaine.
· Economique : elle implique un comportement coercitif par le contrôle de l’accès des personnes
aux ressources économiques. Les femmes peuvent se voir refuser des fonds ou
d’autre soutien de la part de leur famille, ce qui les entrave ou les empêche
entièrement d’exercer des activités politiques aussi simples que de voter.
L’objectif est d’empêcher les femmes de se retirer ou de réduire leur chance de
pouvoir travailler efficacement, ce qui affecte leur position aux yeux des
citoyens et des électeurs et leur carrière politique.
Par ailleurs,
il faut souligner que la technologie
et les médias numériques, en particulier l’immense portée des plateformes de
médias sociaux, amplifient également les effets de la violence psychologique en
les rendant anonymes, sans frontières, de manière soutenue et permanente. Ce
sont des attaques difficiles à arrêter ou à détourner, et peuvent avoir des
effets profonds sur la vie entière de la victime. C’est le cas de la « vengeance
porno » et d’autres attaques numériques qui sont liés à une violence secondaire
qui suit souvent une attaque initiale où les femmes sont blâmées pour leur
propre victimisation, au lieu que leurs agresseurs soient considérés
coupables.
La perception de l’impunité encourage les
auteurs et soulève le sentiment d’insécurité et de violation des femmes,
éloignant ainsi beaucoup d’entre elles à participer à la vie politique.
Dans
plusieurs régions du monde, les campagnes se sentent obligées d’utiliser des
expressions alternatives comme le « harcèlement politique » et la «
discrimination » pour décrire les attaques non physiques, tous ces cas
décrivent la violence contre les femmes actives en politique. C’est ainsi que la considération de ces
divers actes comme faisant partie du même phénomène est renforcé par le fait
que de nombreux cas de violence contre les femmes en politique relèvent de
plusieurs catégories.
« Comme c’est le cas avec toutes formes de violence
contre les femmes, la violence contre les femmes en politique enfreint aux
droits de l’Homme de manière générale. De plus, elle a des effets
supplémentaires sur la démocratie elle-même » NDI, Honduras.
#NotTheCost:
A Global Call to Action to Stop Violence against Women in Politics
#NotTheCost: Un appel à l’action pour mettre fin à la
violence contre les femmes en politiques.
#NotTheCost: Ku saka bantu bua kuluisha dikengesha dia
bakaji mu mianda ya tshididi
#NotTheCost: Mbokodoso ya katula katula samuna kumanisa
nkuamusu na ba kento na politika
#NotTheCost: Uwito kwa atuwa ya kupiganisha ujeuri na
vurugu kwa wanawake katika siasa
#NotTheCost: Mbela pona ko sukisa maye matali mabe basalaka basi na politiki
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