En ce septième jour de la campagne #NotTheCost/ #PasDePrixApayer
du NDI en RDC, nous analysons la mobilisation ou l’appel à l’action comme un
moyen pour lutter contre les violences à l’égard des femmes en politiques.
Un appel à l’action
Le problème de la violence contre les femmes
en politique doit être exposé sous toutes ses formes. Il doit être reconnu
mondialement, en validant les réalités auxquelles beaucoup de femmes sont
confrontées et en leur dotant du pouvoir de parler franchement de leur
expérience. Des mesures doivent être prises pour atténuer et prévenir ces
violences, les documenter et les comptabiliser quand elles se produisent, afin
de rendre leurs auteurs plus comptables de leurs actes.
Dans certains pays, des militants de base,
des législateurs et observateurs des médias ont commencé à élaborer des
stratégies pour attaquer et prévenir la violence à l’égard des femmes en
politique. Il existe aussi des initiatives émergentes d’un nombre croissant
d’organisations internationales qui se concentrent sur la question au niveau
régional.
Les meilleures
pratiques et stratégies sont développées et mises en œuvre à tous les niveaux
par les décideurs partout dans le monde. Mais les actions isolées ont un impact
limité. Ces efforts doivent mobiliser une multitude d’acteurs de divers groupes
sociaux pour combattre ce problème, y compris, par exemple, ceux qui luttent
contre la violence domestique contre les femmes, pour mettre fin au harcèlement
cybernétique ou pour promouvoir les droits des femmes. Chacun de ces acteurs
apporte un ensemble de forces et de capacités comparatives qui seront
essentielles pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et éliminer un
obstacle important à leur pleine participation.
Cet appel à l’action reflète la
nécessité de prendre des mesures aujourd’hui pour que la violence contre les
femmes politiquement actives soit aussi inacceptable que toute autre forme de
violence à l’égard des femmes. Il faut agir dans chacune des trois phases :
- Éduquer et sensibiliser la population en créant de nouvelles normes et standards contre ce comportement ;
- Créer des processus aux niveaux institutionnel et national pour la documentation des et la réponse aux plaintes ; et
- Fournir des services d’aide aux femmes victimes, et punir les auteurs de telles violences.
Si nous nous engageons à prendre ensemble des mesures concrètes, la culture et
la pratique démocratiques seront renforcées, et des sociétés plus inclusives,
prospères et résilientes se réaliseront.
#NotTheCost:
A Global Call to Action to Stop Violence against Women in Politics
#NotTheCost: Un appel à l’action pour mettre fin à la
violence contre les femmes en politiques.
#NotTheCost: Ku saka bantu bua kuluisha dikengesha dia
bakaji mu mianda ya tshididi
#NotTheCost: Mbokodoso ya katula katula samuna kumanisa
nkuamusu na ba kento na politika
#NotTheCost: Uwito kwa atuwa ya kupiganisha ujeuri na
vurugu kwa wanawake katika siasa
#NotTheCost: Mbela pona ko sukisa maye matali mabe basalaka basi na politiki
La violence faite a la femme en politique est une réalité a l'image de ce qui se passe dans la société en général.
RépondreSupprimerDisons tous NON A LA VIOLENCE faite a nos mères et a nos soeurs.
Elles n ont rien a payer aux hommes avant de faire la politique.
STOP CA SUFFIT !!!!