Cas des institutions mondiales
La lutte contre les violences à l’égard des femmes en
politique peut et doit être mis en pratique par des nombreux acteurs tels que
les personnes et les organisations intergouvernementales, les associations
internationales et les organisations non gouvernementales internationales en
établissant de nouvelles normes internationales et en se mobilisant pour
sensibiliser et fournir une assistance technique sur cette question partout
dans le monde.
I.
Des actions à mener par les personnes et les différentes
organisations susmentionnées:
• Développer et diffuser le concept de «
violence contre les femmes en politique » en vue de souligner que ces
comportements ne devraient pas être « le coût de faire de la politique », mais
qu’ils cherchent activement à empêcher la participation politique des femmes et
qu’il s’agit d’une grave violation des normes internationales et des lois
nationales concernant la démocratie, les droits de l’homme et l’égalité des
sexes.
• Sensibiliser sur
la nature globale de ces débats pour souligner que la violence contre les
femmes en politique n’est pas un phénomène restreint à une région du monde.
Bien que les actes de violence spécifiques puissent prendre des formes
différentes d’un pays à l’autre et d’une région à l’autre dans le monde, ils
sont les mêmes en ce qui concerne leur intention de restreindre et de contrôler
la participation politique des femmes ;
• Élaborer des
indicateurs et recueillir des données sur la prévalence, la forme et
l’impact de la violence contre les femmes en politique car le manque de
données contribue au déni de ce problème, mais des statistiques et des études
qualitatives de cas peuvent soutenir les efforts visant à lutter contre ce
phénomène, tout en illustrant sa signification plus large pour les femmes, la
politique et la société. Mesurées au fil du temps, ces données permettront
d’évaluer les stratégies pour déterminer les progrès réalisés et si d’autres
interventions sont nécessaires.
• Soutenir le
réseautage entre les politiciennes et les organisations de la société civile
intéressées à résoudre ce problème, que ce soit de façon formelle ou
informelle, en offrant des occasions de se connecter pendant les réunions
organisationnelles ou régionales, ou de se connecter virtuellement à travers
des plates-formes organisationnelles. Indépendamment de la plate-forme ou du
forum, il faut veiller à ce que les femmes participantes soient protégées
contre toute réaction ou violation de confidentialité.
• Fournir aux
femmes des programmes de formation sur la façon de réagir et d’atténuer les
actes de violence à l’égard des femmes en politique, y compris la façon de
réduire la vulnérabilité et de réagir efficacement aux attaques en personne et
en ligne. Fournir une formation aux hommes et les sensibiliser sur les rôles
qu’ils peuvent jouer pour arrêter ou réagir à la violence.
Certaines institutions ont commencé à prendre des mesures
pour accroître la visibilité du problème au niveau mondial. Cependant, il est
possible de faire davantage. Parmi ces mesures devant être prises, nous pouvons
citer :
- L’intégration de la violation contre les femmes en politique dans les instruments internationaux existants sur la violence contre les femmes, les droits de l’Homme, la paix et les conflits, et les droits des femmes, etc.
- L’échange d’informations sur les données et les stratégies de lutte contre la violence à l’égard des femmes en politique entre les gouvernements et / ou les groupes de la société civile selon la région, en particulier ceux qui sont membres de l’institution ou de l’association. En effet, Les rassemblements mondiaux et les demandes d’assistance technique, y compris les missions d’observation électorale, offrent l’occasion d’inscrire cette question à l’ordre du jour, de favoriser et de promouvoir l’échange de bonnes pratiques.
- L’inscription à l’ordre du jour lors des réunions internationales quant à la question sur les violences contre les femmes en politique. Celle-ci traite de sujets tels que la participation des citoyens, les élections, la gouvernance et la violence contre les femmes. Ces rencontres permettent de sensibiliser les experts et les parties prenantes sur la nécessité de s’occuper du problème de la violence contre les femmes en politique, d’étendre ou d’approfondir les mandats existants ;
- La collaboration avec les organisations mondiales et régionales pour échanger des données, des documents, des expériences et des défis liés aux efforts de lutte contre la violence à l’égard des femmes en politique - afin de tirer parti du travail de ces organisations, et d’accroitre l’impact de ce travail collectif ;
- La mobilisation des institutions mondiales à mettre l’accent sur la violence à l’égard des femmes en politique dans leur travail, surtout lorsque le mandat de l’organisation traite des questions liées à la gouvernance démocratique, à la société civile, aux partis politiques, à l’intégrité électorale ou aux droits humains des parlementaires.
Les opportunités d'agir passent d'abord pour nous en tant qu'être humain, il faut que nous acteurs des institutions tant nationales qu'internationles puissions nous engager à prendre ensemble des mesures concretes pour aider les états à renforcer des lois favorisants la création des sociétés ayant des pratiques démocratiques plus inclusives, plus prospères et résilientes.
#NotTheCost:
A Global Call to Action to Stop Violence against Women in Politics
#NotTheCost: Un appel à l’action pour mettre fin à la
violence contre les femmes en politiques.
#NotTheCost: Ku saka bantu bua kuluisha dikengesha dia
bakaji mu mianda ya tshididi
#NotTheCost: Mbokodoso ya katula katula samuna kumanisa
nkuamusu na ba kento na politika
#NotTheCost: Uwito kwa atuwa ya kupiganisha ujeuri na
vurugu kwa wanawake katika siasa
#NotTheCost: Mbela pona ko sukisa maye matali mabe basalaka basi na politiki
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