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mardi 3 décembre 2019



Aujourd’hui, nous nous concentrons sur les opportunités d’agir que peuvent entreprendre les institutions régionales pour s’engager dans la lutte contre les violences faites aux femmes en politique.

En effet, Plusieurs institutions régionales ont déjà pris des mesures pour mettre en lumière et condamner les violences à l’égard des femmes en politique.

C’est le cas de l’Organisation des États américains (OEA) qui, en 1994, a adopté sa Convention de « Belém do Pará » des mécanismes de protection des femmes contre les violences.

En octobre 2015, l’OEA a adopté une déclaration de suivi de la Convention qui condamnait spécifiquement le harcèlement politique et la violence à l’égard des femmes. Cependant, les organisations régionales et les ONG peuvent parachever, compléter ou étendre les efforts des organisations agissant au niveau mondial en attirant l’attention sur la question au niveau régional.

Ainsi, les organisations régionales doivent poursuivre les actions suivantes :

Intégrer les violences contre les femmes en politique dans les cadres régionaux existants, comme les conventions et les déclarations sur les violences à l’égard des femmes, les droits de l’homme, la paix et les conflits et les droits des femmes. Plaider pour les organismes et bureaux régionaux - comme les commissions sur les femmes et les tribunaux des droits de l’homme - pour reconnaître et s’engager à combattre les violences à l’égard des femmes en politique, y compris en obligeant les auteurs à rendre des comptes chaque fois que cela est possible ;

   Élaborer un accord ou une déclaration séparé sur la lutte contre les violences à l’égard des femmes afin de définir la violence contre les femmes en politique et de la reconnaitre comme inacceptable, à travers le soutien aux militants sur le terrain en intégrant la question dans les programmes nationaux et régionaux ;
  
    Créer des procédures pour enregistrer les plaintes et sanctionner autant que possible les auteurs à travers des mécanismes régionaux. Les tribunaux régionaux, en particulier les tribunaux des droits de l’Homme, offrent un potentiel mécanisme pour déposer des plaintes et assurer la justice pour les femmes victimes de violence politique ;
  
    Établir des protocoles régionaux ou des modèles de lignes directrices pour guider les partis politiques et / ou les parlements nationaux dans la résolution du problème en élaborant un code de conduite ou une législation pour codifier les infractions et préciser les peines infligées aux auteurs ;

Faciliter l’échange d’informations sur les données et les stratégies de lutte contre les violences à l’égard des femmes en politique entre les gouvernements et / ou les groupes de la société civile selon les régions, en particulier ceux qui sont membres des institutions ou des associations.
   
      Inscrire la question à l’ordre du jour des réunions internationales traitant de sujets tels que la participation des citoyens, les élections, la gouvernance afin de sensibiliser les experts et les parties prenantes sur la nécessité de s’occuper du problème de la violence contre les femmes en politique ;
  
   Mobiliser d’autres institutions régionales à mettre l’accent sur les violences à l’égard des femmes en politique dans leur travail, surtout lorsque le mandat de l’organisation traite de questions liées à la gouvernance démocratique, à la société civile, aux partis politiques, à l’intégrité électorale. Examiner les opportunités de collaboration en s’appuyant sur le mandat respectif de chaque organe pour obtenir un plus grand impact combiné, par exemple en réunissant des spécialistes des questions électorales et d’égalité des sexes ;
   
  Collaborer avec d’autres organisations mondiales et régionales pour échanger des données, des documents, des expériences et des défis en vue de tirer parti du travail d’autres organisations et d’en tirer des enseignements, et d’accroitre ainsi l’impact de ce travail collectif. L’engagement avec des acteurs basés dans d’autres régions peut être particulièrement fructueux pour réfléchir sur le problème et les solutions potentielles d’autres manières.
Les violences contre les femmes sont des préoccupations majeures car elles entravent les droits fondamentaux de celles-ci en tant qu’être humain. Elles sont une réalité qu’on ne peut nier compte tenu de sa propagation grandissante et alarmante qui nous oblige à considérer et traiter de cette question de près afin qu’elle ne soit pas érigé en un fléau sociétal auquel on ne peut remédier.


#NotTheCost: A Global Call to Action to Stop Violence against Women in Politics
#NotTheCost: Un appel à l’action pour mettre fin à la violence contre les femmes en politiques.
#NotTheCost: Ku saka bantu bua kuluisha dikengesha dia bakaji mu mianda ya tshididi
#NotTheCost: Mbokodoso ya katula katula samuna kumanisa nkuamusu na ba kento na politika
#NotTheCost: Uwito kwa atuwa ya kupiganisha ujeuri na vurugu kwa wanawake katika siasa
#NotTheCost: Mbela pona ko sukisa maye  matali mabe basalaka basi na politiki

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Tomikotisa