Aujourd’hui, nous nous concentrons sur les opportunités d’agir
que peuvent entreprendre les
institutions régionales pour s’engager dans la lutte contre les violences faites
aux femmes en politique.
En effet, Plusieurs institutions régionales ont déjà pris
des mesures pour mettre en lumière et condamner les violences à l’égard des femmes en politique.
En octobre 2015, l’OEA a adopté une déclaration de suivi de la Convention qui condamnait spécifiquement le harcèlement politique et la violence à l’égard des femmes. Cependant, les organisations régionales et les ONG peuvent parachever, compléter ou étendre les efforts des organisations agissant au niveau mondial en attirant l’attention sur la question au niveau régional.
Ainsi, les organisations régionales doivent poursuivre
les actions suivantes :
Intégrer
les violences contre les femmes en politique dans les cadres régionaux
existants, comme les
conventions et les déclarations sur les violences à l’égard des femmes, les
droits de l’homme, la paix et les conflits et les droits des femmes. Plaider
pour les organismes et bureaux régionaux - comme les commissions sur les femmes
et les tribunaux des droits de l’homme - pour reconnaître et s’engager à
combattre les violences à l’égard des femmes en politique, y compris en
obligeant les auteurs à rendre des comptes chaque fois que cela est
possible ;
Élaborer
un accord ou une déclaration séparé sur la lutte contre les violences à l’égard des femmes afin de définir la violence contre
les femmes en politique et de la reconnaitre comme inacceptable, à travers le
soutien aux militants sur le terrain en intégrant la question dans les
programmes nationaux et régionaux ;
Créer
des procédures pour enregistrer les plaintes et sanctionner autant que possible les auteurs à travers des mécanismes
régionaux. Les tribunaux régionaux, en particulier les tribunaux des droits de
l’Homme, offrent un potentiel mécanisme pour déposer des plaintes et assurer la
justice pour les femmes victimes de violence politique ;
Établir
des protocoles régionaux ou des modèles de lignes directrices pour guider les partis politiques et / ou les parlements
nationaux dans la résolution du problème en élaborant un code de conduite ou
une législation pour codifier les infractions et préciser les peines infligées
aux auteurs ;
Faciliter
l’échange d’informations sur les données et les stratégies de lutte contre les violences à l’égard des femmes en
politique entre les gouvernements et / ou les groupes de la société civile
selon les régions, en particulier ceux qui sont membres des institutions ou des
associations.
Inscrire
la question à l’ordre du jour des réunions internationales traitant de sujets tels que la participation des
citoyens, les élections, la gouvernance afin de sensibiliser les experts et les
parties prenantes sur la nécessité de s’occuper du problème de la violence
contre les femmes en politique ;
Mobiliser
d’autres institutions régionales à
mettre l’accent sur les violences à l’égard des femmes en politique dans leur
travail, surtout lorsque le mandat de l’organisation traite de questions liées
à la gouvernance démocratique, à la société civile, aux partis politiques, à
l’intégrité électorale. Examiner les opportunités de collaboration en
s’appuyant sur le mandat respectif de chaque organe pour obtenir un plus grand
impact combiné, par exemple en réunissant des spécialistes des questions
électorales et d’égalité des sexes ;
Collaborer
avec d’autres organisations mondiales et régionales pour échanger des données, des documents, des
expériences et des défis en vue de tirer parti du travail d’autres
organisations et d’en tirer des enseignements, et d’accroitre ainsi l’impact de
ce travail collectif. L’engagement avec des acteurs basés dans d’autres régions
peut être particulièrement fructueux pour réfléchir sur le problème et les
solutions potentielles d’autres manières.
Les violences contre les femmes sont
des préoccupations majeures car elles entravent les droits fondamentaux de celles-ci
en tant qu’être humain. Elles sont une réalité qu’on ne peut nier compte tenu
de sa propagation grandissante et alarmante qui nous oblige à considérer et
traiter de cette question de près afin qu’elle ne soit pas érigé en un fléau
sociétal auquel on ne peut remédier.
#NotTheCost:
A Global Call to Action to Stop Violence against Women in Politics
#NotTheCost: Un appel à l’action pour mettre fin à la
violence contre les femmes en politiques.
#NotTheCost: Ku saka bantu bua kuluisha dikengesha dia
bakaji mu mianda ya tshididi
#NotTheCost: Mbokodoso ya katula katula samuna kumanisa
nkuamusu na ba kento na politika
#NotTheCost: Uwito kwa atuwa ya kupiganisha ujeuri na
vurugu kwa wanawake katika siasa
#NotTheCost: Mbela pona ko sukisa maye matali
mabe basalaka basi na politiki
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