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jeudi 5 décembre 2019



En tant que représentants du peuple, les parlements ont le devoir de sauvegarder les droits humains et démocratiques des citoyens. Les parlementaires, collectivement et individuellement, peuvent prendre des mesures pour mettre fin à la violence contre les femmes en politique en soulevant le problème dans les débats parlementaires et en adoptant une législation pour punir les auteurs.
L’action parlementaire sur cette question est compliquée par le fait que les parlementaires eux-mêmes peuvent être victimes ou auteurs de violences contre les femmes en politique, ce qui les oblige à examiner et à condamner les actes de violence qui se produisent dans la société ainsi qu’au sein du parlement.

Les mesures à prendre pour prévenir, traiter et punir la violence contre les femmes en politique doivent donc être conçues en tenant compte de cette double perspective.

En tant que lieux de débats, d’études et de vote de lois, les parlements du monde entier devront fournir suffisamment d’efforts pour lutter contre les violences endurées par les femmes en politique afin que celles-ci s’épanouissent au même titre que leurs partenaires égales hommes.



Il faudra ainsi mener les actions suivantes :

·   Organiser des campagnes de sensibilisation auprès des partis politiques et des électeurs pour souligner le problème à travers des affiches, des sites Web, des tweets, des vidéos en ligne et des spots télévisés. Le contenu devrait se concentrer sur l’illustration de la violence contre les femmes en politique et expliquer pourquoi il est inacceptable à la lumière des lois et des valeurs sociétales concernant la démocratie, les droits de l’Homme et l’égalité, y compris son influence sur la corruption et les gouvernements sous-performant ;
·    Organiser un forum national au Parlement sur la violence contre les femmes en politique à travers le pays, en invitant la participation des élues locales ainsi que des femmes dans les partis politiques et les organisations de la société civile des femmes. Ce forum pourrait sensibiliser les femmes elles-mêmes et susciter un élan pour que le Parlement adopte la question ;
·      Adopter une résolution condamnant la violence à l’égard des femmes en politique sous toutes ses formes, en invitant les députés à manifester leur soutien à la lutte contre ce problème. La résolution pourrait être programmée pour coïncider avec des événements comme la Journée nationale ou internationale de la femme ou l’annonce des prochaines élections pour attirer un plus grand soutien des collègues parlementaires ;
·      Intégrer le sujet de la violence contre les femmes en politique, dans les lois et cadres étatiques existants, en reliant la question aux lois relatives à la violence à l’égard des femmes et / ou à la participation politique. Désigner la question comme une priorité pour les organismes étatiques travaillant dans des domaines connexes, telles que la violence contre les femmes, l’intégrité électorale ou les droits de l’homme ;
·   Examiner les réformes législatives visant à condamner la violence à l’égard des femmes en politique avec pour double objectif de définir la question dans la législation nationale et de préciser les peines applicables aux auteurs, y compris les amendes, les peines d’emprisonnement, la perte de la position politique et l’interdiction de se présenter comme candidat à l’avenir.
·       Effectuer un sondage confidentiel sur les expériences des parlementaires en matière de violence électorale et politique, y compris les incidents survenus au sein même du Parlement. Publier cette étude pour sensibiliser le public à la question et identifier les formes spécifiques que cette violence pourrait prendre, en particulier dans le milieu de travail parlementaire ;
·       Établir ou réviser des codes de conduite parlementaires pour aborder des aspects de la culture institutionnelle qui créent un milieu de travail hostile, en particulier pour les femmes parlementaires et le personnel. Cela pourrait inclure la rédaction et l’établissement de politiques claires sur le harcèlement sexuel, et la création d’un nouveau bureau ou la désignation d’un bureau existant habileté à recueillir les plaintes et à donner des conseils confidentiels.
·        Fournir une formation aux parlementaires pour qu’ils soient sensibilisés à leur propre conduite, qu’ils ne réalisent peut-être pas que c’est discriminatoire à l’égard des femmes ;
·       Participer à des discussions régionales et mondiales avec des parlementaires d’autres pays sur la violence contre les femmes en politique afin de partager leurs expériences et apprendre les bonnes pratiques développées ailleurs dans le but d’élaborer de nouvelles stratégies pour résoudre le problème aux niveaux national et local.

Face à la violence des femmes dans la sphère politique, les élus du peuple doivent eux-mêmes prêché par l’exemple en dotant les pays d’un arsenal juridique à cet effet et en mettant des moyens efficaces pour conscientiser tous les parlementaires. Chaque élu doit prendre en compte le fait que ses actions peuvent avoir une incidence sur les femmes et rendre susceptibles celles-ci. En effet, la lutte contre ce fléau n’est pas le combat d’un seul citoyen mais de tous.

« Que ce soit dans ses paroles ou dans ses actes, celui qui se laisse aller à la violence introduit d’abord cette violence en lui-même. ». Omraam Mikhaël Aïvanhov


#NotTheCost: A Global Call to Action to Stop Violence against Women in Politics
#NotTheCost: Un appel à l’action pour mettre fin à la violence contre les femmes en politiques.
#NotTheCost: Ku saka bantu bua kuluisha dikengesha dia bakaji mu mianda ya tshididi
#NotTheCost: Mbokodoso ya katula katula samuna kumanisa nkuamusu na ba kento na politika
#NotTheCost: Uwito kwa atuwa ya kupiganisha ujeuri na vurugu kwa wanawake katika siasa
#NotTheCost: Mbela pona ko sukisa maye  matali mabe basalaka basi na politiki

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